12h 08 à l'Est de Bucarest

Réalisateur : Corneliu Porumboiu
Pays : Roumanie
Durée : 1h29

Au cinéclub : le 1 Mars 2012


Résumé du film :

Dans une petite province paisible qui s’apprête à célébrer Noël, le patron d’une télévision locale décide de confronter ses concitoyens à leur histoire et à la révolution vécue plus de quinze ans auparavant.



Notre choix :

Les années 2000 auront été marquées par l’envol d’une « nouvelle vague » de cinéastes roumains travaillant la forme et le fond d’une façon très particulière. Si certains des réalisateurs issus de cette mouvance peuvent être parfois tombés dans l’excès, Corneliu Porumboiu demeure l’un des plus passionnants cinéastes de cette période. 12h08 à l’est de Bucarest est le premier film de ce réalisateur salué à Cannes d’une Caméra d’Or. Il y a reviendra ensuite pour Policier Adjectiv, confirmant son talent. Sous des allures classiques, le film révèle un humour parfois acide, une belle réflexion sur notre rapport à l’histoire à travers ses personnages attachants et sa mise en scène élégante et efficace.
Casting :

Mircea Andresseu (Piscoci), Teo Corban (Jderescu), Ion Sapdaru (Manescu)
Scénario : Corneliu Porumboiu
Directeur de la photographie : Marius Panduru
Monteuse : Roxana Szel
Productions : 42 KM Film
Distribution France : Bac Films
Sortie France : 2005


Filmographie :
  • 12h08 à l'est de Bucarest, 2007
  • Policier, Adjectif, 2010

Liens :

Critique de Télérama : « En deçà de la farce se niche un regard toujours humain sur les gens, leur inconstance, leur lâcheté ou bien leur héroïsme, fût-il à la petite semaine. Dans le temps, on déboulonnait des statues de tyran. Porumboiu déboulonne lui la majuscule de l'Histoire pour la filmer en minuscule, et il le fait de façon aussi hilarante qu'attachante. »

Critique Films de Culte : « 12:08 à l’Est de Bucarest, Caméra d’Or au Festival du Film de Cannes 2006, est un film simple et sans effet, une comédie humaine teintée de révolution car avec la tombée de la nuit, voici l’éclairage municipal qui se répand de nouveau comme une traînée de poudre sur la ville. »