Réalisateur : Quentin Dupieux
Pays : France
Durée : 1h22
Au cinéclub : le 3 Mai 2012
Résumé du film :
Dans un futur proche, Georges tente de trouver sa place dans le monde étudiant cruel et superficiel. Comme ses camarades, il recourt à la chirurgie esthétique pour changer son visage et s’approcher des nouveaux critères de beauté. Blaise, l’ami d’enfance de Georges enfermé plusieurs années plus tôt pour un crime qu’il n’a pas commis, sort de son hôpital psychiatrique et doit tenter de s’intégrer à son tour dans ce monde qui a terriblement évolué depuis son internement.
Bande annonce :
Notre choix :
Adulé par les uns, détesté par les autres, Steak marquait l’apparition auprès du grand public d’un artiste à part, Quentin Dupieux. Adepte du non sens, du décalage et du malaise, Quentin Dupieux réinvente les enjeux d'un duo d'humoristes (Eric et Ramzy) pour créer un ovni cinématographique qui désarçonne autant qu’il réjouit. Ni véritablement critique sociale, ni franchement film comique, Steak séduit par sa voix si particulière et sa volonté de ne jamais aller où on l’attend, le tout dans une magnifique photographie au cœur de l’automne canadien.
Casting :
Eric Judor (Blaise), Ramzy Bedia (Georges), Vincent Belorgey (Dan), Sébastien Tellier (Prisme), Jonathan Lambert (Serge), Sebastian Akchote (Félix)
Scénario : Quentin Dupieux
Directeur de la photographie : Riego Van Werch
Monteuse : Isabelle Malenfant
Productions : La petite reine, 4 mecs à Lunettes, 4 Mecs à Baskets, StudioCanal
Distribution France : StudioCanal
Sortie France : 2007
Filmographie :
- Nonfilm, 2001
- Steak, 2006
- Rubber, 2010
- Wrong, 2012
Critique d'Excessif : "Bande-son à tomber, cadrages et photos impecs, mise en scène dynamique, court-circuitage total des conventions, dénouement abrupt en forme de doigt d'honneur. Invendable et inclassable, Steak tord le cou à tout ce qu'on pouvait attendre et constitue un vrai film de torturé nonsensique et anticommercial, extrême et cintré."
Critique de Filmosphère : "S’il faut chercher des modèles pour Quentin Dupieux, c’est du côté de Cronenberg ou de Lynch qu’il faut regarder… pour cet humour décalé, ce climat opressant, la ville typiquement lynchienne… en l’étudiant en détails Steak regorge de richesses cinéphiles !"