Pays : Etats-Unis
Durée : 1h44
Au cinéclub : jeudi 6 octobre 2011
Résumé du film :
Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre.
Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.
Notre choix :
En janvier 2002, dans le sillage du monumental Mulholland Drive, la France découvrait un cinéaste des plus prometteurs, qui dessinait déjà avec brio les contours de l’après-David Lynch. Du haut de ses 26 ans, Richard Kelly bâtissait avec Donnie Darko un pont entre cinéma de science-fiction des années 1980 et vertigineuse angoisse postmoderne, sur fond d’univers surnaturel, de métaphore christique et de satire de l’Amérique de Reagan. Un film à l’identité très affirmée et au prodigieux casting, éclatante initiation à l’œuvre d’un jeune réalisateur qui sera passé durant la décennie 2000 par tous les aléas d’une carrière agitée. A voir et à revoir.
Casting :
Jake Gyllenhaall (Donnie Darko), Maggie Gyllenhaal (Elizabeth Darko), Drew Barrymore (Karen Pomeroy), Noah Wyle (le docteur Monnitoff), Jena Malone (Gretchen Ross), Mary McDonnell (Rose Darko), Patrick Swayze (Jim Cunningham), Seth Rogen (Ricky Danforth), Holmes Osborne (Eddie Darko), Katharine Ross (docteur Lilian Thurman)
Scénario : Richard Kelly
Directeur de la photographie : Steven B.Poster
Monteur : Sam Bauer
Productions : Adam Fields Productions, Flower Films, Gaylord Films, Pandora Film
Distribution France : Metropolitan FilmExport
Sortie France : 2002
Filmographie de Richard Kelly :
The Box : 2009
Southland Tales : 2006
Donnie Darko : 2001
Visceral Matter (court métrage) : 1997
The Goodbye Place (court métrage) : 1996
Liens :
« On glisse insensiblement d’un univers familier, celui de cette banlieue résidentielle cossue, à un revers obscur où Donnie perçoit un désastre à venir. Et même si le film est une rêverie (accompagnée d’une bande-son remarquable), le suspense est réel, tout en pressentiment, en frayeur contenue. L’histoire d’amour, d’un lyrisme très pur, ne laisse pas indemne non plus. Un premier film singulier, intense, dans lequel tout ce qui échappe laisse une trace profonde.» (Grégoire Bénabent)