Pardonnez-moi

Réalisateur : Maïwenn
Pays : France
Durée : 1h26


Au cinéclub : jeudi 3 novembre 2011


Résumé du film :

Alors qu'elle attend son premier enfant, Violette décide de lui offrir un film sur sa famille. Caméra au poing, elle va faire éclater la vérité et révéler les secrets de famille en affrontant à tour de rôle sa mère, ses sœurs, un journaliste que sa mère a connu vingt ans auparavant, et enfin son père... Aveux, cris, larmes et fous rires... : personne n'en sortira indemne !


Notre choix :


Pardonnez-moi est un film écorché, profondément personnel qui se joue des frontières entre documentaire et fiction. Maïwenn se met elle-même en scène, parle de sa famille, mais son discours nous touche bien au-delà de son histoire : c’est le récit d’un passage à l’acte, de l’accouchement d’une œuvre dans la douleur, traversée de fulgurances d’une violente sincérité. Pardonnez-moi est le premier film d’une jeune réalisatrice à fleur de peau, qui nous prouve que faire du cinéma est aussi et surtout affaire de courage.
Casting :

Maïwenn Le Besco (Violette), Pascal Greggory (Dominique, le père), Hélène de Fougerolles (Billy, la soeur aînée), Aurélien Recoing (Paul), Mélanie Thierry (Nadia, la soeur cadette), Marie-France Pisier (Lola, la mère), Yannick Soulier (Alex)
Scénario : Maïwenn Le Besco
Directrice de la photographie : Claire Mathon
Monteuse : Laure Gardette
Productions :Maï Productions, Les Films du Kiosque, Gamzun Participations, Clo Productions 
Distribution France : SND
Sortie France : 2006



Filmographie :


Polisse : 2011
Le Bal des actrices : 2009
Pardonnez-moi : 2006
I’m an actrice (court métrage) : 2004

« Maïwenn ne cherche pas à plaire ou à émouvoir : elle fait tout sauter, quitte à désarticuler son film lui-même. Emmerdeuse fantasque et blessée, elle ne ménage pas plus ses comédiens (formidables), invités à improviser. Résultat : de beaux morceaux de bravoure, comme ce repas familial, ahurissant croisement entre Festen et Hellzapoppin. Un film fragile, excessif et brouillon, brutalement sincère. » (Cécile Mury)